vendredi 12 juin 2009

Un apres midi ailleurs...


Plus d'étoiles, un ciel noir... Les pantins écervelés ayant arrêté de s'agiter tout autour, le calme s'installe.
Je vais la bas pour me retrouver... je vais la bas pour tout déterrer.
Aurais je le coeur à réagir, à inter-agir? 
Lisa manchotte à la sortie du cimetière.
N'a plus rien à offrir qu'un sourire. Tutututu... je suis normale dis?

A quelques pas d'ici (approximativement 43535436547657886786457545676)

L'impression que tu es là sans l'être. L'impression qu'on ne fait que se croiser.
L'impression 
qu'on est sur la même longueur d'ondes. Capable de rire du pire (j'aime pas trop passer l'aspirateur soit dit en passant). Cette sérénité qui colle a tout ce qui se rapporte a toi. 
Et adorer, oh oui adorer que les gens pensent à te dire, de manière naturelle : "T'as la mort parce que Lisa est pas là, avoue!" Parce que y'a pas de Jouc sans Lisa, et pas de Lisa sans Jouc! 
On passe plus de temps à se taper dessus plutôt qu'à être gentilles, plus de temps loin qu'à nos mutuels côtés... et pourtant je me sens si proche de toi...
Mais la je ne suis pas physiquement là alors que je le devrais et voudrais! 
Chacune ses modes Pile et Face, et son côté relou.
*utin comme tu es douée pour me faire sourire, (me faire paniquer, criser, péter un plomb, peur.. également).. Juste parce que je sais, je sens que je serai toujours là pour toi (degré physique dans la mesure du possible). Et que je te forcerai à t'accompagner partout dans toutes les étapes pas agréables ou importantes de ta vie. Comme un boulet pot de colle que tu dois trainer. (bah oui un c'est pas que toi le boulet).
Prête à te bourrer le crâne de musiques pourries qui te trotteront dans la tête après...
Moi j'ai envie de croire comme depuis deux ans grâce à toi et grâce à nous, que l'amitié existe et que contrairement à ce qu'on m'a dit, l'amitié n'est pas forcément à caractère éphémère. A tel point que je me vois déja torturer ton futur mari en lui posant 5000 questions à la seconde, alors que ce sera sûrement un autiste comme toi qui sera saoulé au bout de 2min par mon débit de parole... Parce que si j'ai tant évolué, c'est majoritairement grâce à toi et tes réflexions cinglantes... parce que si je change en bien et que j'ai grandi c'est parce que j'aime t'entendre dire que tu es fière de moi: parce que ca compte par dessus tout, et que j'ai envie d'être quelqu'un de plus vivable pour que tu me supportes au long de la prochaine centaine d'années... parce que tu es mon essence, celle qui me fait croire en moi, en ce que je veux et vaux... et pour tant d'autres choses, tu es et resteras indispensable et irremplacable...
Je suis peut être pas là pour faire ma niaise de bourrée avec toi "les supers amies du monde qui s'adorent à fond de la mort qui tue, de toute façon tu peux pas comprendre!" (faut lire avec le ton), mais faut bien que tu le vois écrit noir sur blanc. Ayest j'ai déja honte: je t'aime ma jouc'. Ou blanc sur noir... peu importe.