J'ai la pêche. Mais on sait tous que je suis en train de pécher. Je mets ma langue dans ma poche, j'arrange ma mèche, et je chuchote.

"Tu le sais que c'est mal, tu le sais? Code des potes. C'est quoi un pote?"

Toujours définir clairement les termes du contrat avant de le signer... je suis fan des petites notes de bas de page...

Dommage, je ne te dois plus rien ...

Cauchemards de juin.

J'ai besoin de fuir, le monde à présent, plus rien ne m'attire, j'ai déjà trop fait semblant...

Je me donne à toi ma poussière d'étoile.

Je pars, je pars, je pars loin de moi...

Je suis allée si haut,

Jusqu'à toucher le fond,

J'étais forte tu t'en souviens,

J'ai si peur maintenant.

Kyo - Regardez moi

Marre du mirou, du soppy, des débordements d'affection. 

Un seul être vous manque et tout est dépeuplé? Non non. arrêter de centrer son monde sur des personnes. Le centrer sur soi même? non ça s'appelle l'égocentrisme. 

Ne pas centrer son monde et se laisser aller au nombre. Superficialité? Manque d'intérêt.

Tu attends trop des gens. Non j'attends juste d'eux qu'il ne me fassent pas de promesses qu'il ne peuvent tenir.

C'est nul, ça pue, c'est tabou, ça ne se prononce pas, c'est une citrouille, c'est un coquart, c'est une balafre, sur un visage défiguré par la peur.

Ses traits se durcissent, son visage est froid. La chaleur humaine ne suffit plus à palier ce manque d'énergie.

- Apathie - Neurasthénie -

Il ne sert à rien, ce nuage noir qui surplombe ma tête. Je veux voir les étoiles, il doit laisser briller le soleil. Il fait lourd. Ca pèse sur mes épaules.

Et pourtant à l'horizon je vois des éclaircies.

Je les vois, eux, la bas, au soleil près de l'eau, je veux les rejoindre, mais par dessus tout je veux en rester loin.

Ce visage hideux doit rester cacher: déformé par les années, il ne peut s'exposer au soleil.

Finalement on s'y complaît sous ce nuage, il donne assez d'ombre pour ne pas être éblouie par ces n'importe quoi.

Tes yeux? Non mes yeux, comme de gros trous noirs derrière lesquels on cherche une étincelle. Un sourire démesuré scotché sur le visage, agrafé. 

Mes bras démesurément grands ne sont plus ouverts. "L'être aux bras cassés". 

Ma main est devenue rêche, crochue et repoussante, fermée.

Tout est fermé. Heure tardive. C'est normal. Vivement que je me réveille.

"Je t'ai perdue, depuis je ne m'aime plus, depuis j'en suis sûre, je peux fermer la blessure."